Programme de Gestion Intégrée des Risques Climatiques en Afrique – Cadre de Gestion Environnementale et Sociale (CGES)
Burkina- Tchad – Mali – Mauritanie – Niger – Senegal – Gambie
Dans la région du Sahel, la production et la productivité agricoles sont limitées par de fréquentes catastrophes naturelles, notamment des inondations, des sécheresses, des maladies, des pluies intenses, des incendies de forêt et des épidémies acridiennes, entre autres.
Les projections des températures dans la région du Sahel et à travers la Grande Muraille Verte (GMV) des CMIP3 GCMs (scénarios d’émission SRES A2 et A1B) et CMIP5 (scénarios RCP4.5 et RCP8.5) augmenteront d’ici 2100, avec des températures moyennes s’élevant entre 3 et 6 ° C au-dessus de la ligne de base de la fin du XXe siècle (+ 3 ° C dans les zones côtières en Mauritanie, au Sénégal et en Gambie et + 4 ° C dans le Sahel continental au Mali, au Tchad, au Burkina Faso et au Niger) (Changement climatique Profil du Sahel ouest-africain, USAID, 2018).
Alors qu’onze pays de la GMV ont collectivement restauré environ 3,6 millions d’hectares de terres dans les zones d’intervention de la GMV (Secrétariat GMV, 2020), près de 20 millions d’hectares doivent encore être restaurés et gérés de manière durable à l’aide d’instruments financiers innovants et mixtes tels que l’assurance avec des mesures d’adaptation et d’atténuation pour atteindre les objectifs des pays (prévus) en matière de Contributions Déterminées au niveau National (CDN) d’ici 2030.
La productivité agricole est également entravée par l’extraction et la gestion non durable des ressources naturelles des écosystèmes (forêts et terres) par les ménages ruraux, ce qui réduit la production agricole à mesure que le changement climatique progresse. En effet, le couvert forestier a été réduit de 37% en Afrique de l’Ouest entre 1975 et 2013 (Profil du changement climatique Sahel Ouest-Africain, USAID, 2018).
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